Le village de Tsoundzou 2, ou plutôt la foret adjacente, accueille depuis quelques mois un camp de fortune dans lequel les réfugiés, acteurs malgré eux de la crise migratoire que traverse Mayotte, tentent, tant bien que mal de survivre.
Si les conditions de vie sont précaires et que les besoins essentiels ne sont pas tous pris en charge, certaines femmes réfugiées, souvent mères d’enfants en bas âge, parlent de viols réguliers au sein du camp. Vols pratiqué dans l’indifférence la plus totale, que ce soit des habitants de camp ou des pouvoirs publics. Si la police a déjà fait fuir certains agresseurs, les services de justice ou de police ne sont pas toujours alertés suites aux agressions, rendant leurs interventions difficiles ou vaines.
Le parquet reconnait traiter ce genre de délit au sein du camp, mais n’a à ce jour qu’une seule affaire en cours.